Vers de nouveaux défis
A l’aube de cette nouvelle année, je tiens en mon nom personnel ainsi qu’au nom de mes collaborateurs à vous présenter mes meilleurs voeux de bonne et heureuse année et que puisse se réaliser l’exaucement de tous vos souhaits. En effet, l’année 2014 qui s’annonce sera cruciale pour le groupe Cheminots du SLFP.
En effet, la Loi du 30/08/2013 (Moniteur du 13/9/2013) stipule de manière explicite que l’Organisation Syndicale Libérale disposera d’un siège au sein de la Commission Paritaire Nationale de la SNCB et pourra de ce fait, contribuer de manière agissante à la concertation sociale.
Notre organisation retrouve ainsi une place sur l’échiquier du combat syndical, dont elle a été spoliée durant des décennies. Je rappellerai que nous étions pleinement reconnus dès la fondation de la SNCB en 1926 et qu’il a fallu les temps troublés de l’après-guerre pour nous écarter, de façon arbitraire, du dialogue social.
Mais que l’on ne si trompe pas, les défis futurs sont importants. Il ne s’agira pas pour nous de faire uniquement de la figuration au sein de la nouvelle Commission Paritaire Nationale qui sera l’outil indispensable à l’amélioration du « way of life » des cheminots. Pour ce faire, il sera indispensable d’être à l’écoute de nos affiliés d’abord et de nos collègues ensuite et de répercuter auprès des instances paritaires les revendications les plus légitimes qui auront été exprimées.
J’en appelle donc à tous nos affiliés, délégués, collaborateurs et permanents de se mobiliser afin de faire circuler, de façon continue, l’information et les revendications que nous aurions à émettre. Il est donc important que notre organisation soit crédible et que nos revendications soient raisonnées et raisonnables. Nous devons surtout être attentifs, à l’évolution de notre « société ferroviaire » qui à l’encontre de nos vœux a été scindée en un système hybride dont nous attendons que l’efficacité nous soit démontrée.
Nos espoirs se fondent dans la constitution de la structure « HR-Rail » qui est censée garantir l’unicité du statut pour l’ensemble du personnel. Ce sera, bien entendu, la première de nos préoccupations afin que soient maintenus tous nos acquis sociaux. Pas question, pour nous de brader tant notre mutuelle et le Fonds des Œuvres Sociales que la gestion des pensions ainsi que tous avantages pécuniaires, barèmes, primes et indemnités qui comparés à ceux pratiqués dans le secteur privé n’ont rien d’excessifs.
Soyons bien conscients que la tâche à accomplir sera de taille ! Aussi, aucune bonne volonté ne sera de trop pour relever les défis qui s’annoncent. Car cette fois, nous serons jugés sur nos actes et sur notre capacité à prendre nos responsabilités, beaucoup de nos collègues attendent que nous en fassions la démonstration pour rejoindre nos rangs. Or, soyez en convaincus, plus nous serons nombreux, plus notre écho sera retentissant dans la défense de nos droits.