Vendredi, l'équipe Di Rupo fait sa rentrée, quelques dossiers chauds l'attendent

(28/08/13) - Le gouvernement fédéral tiendra son premier comité restreint ce vendredi 30/08 à 10h, mettant ainsi un terme à la trêve estivale. Cette rentrée sera la dernière avant les élections fédérales, régionales et européennes du 25 mai 2014 et il est vraisemblable que dès le début de l'année prochaine, le méga-scrutin occupera l'essentiel du temps politique.

Avant de partir en vacances, le gouvernement fédéral a aligné quelques trophées de choix: finalisation de la réforme de l'Etat, ajustement budgétaire 2013 et grandes lignes du budget 2014, harmonisation des statuts ouvrier et employé, emprunt populaire, plan relatif à la sécurité de l'approvisionnement énergétique, réorganisation de la police, sans oublier bien sûr la prestation de serment du nouveau roi.

La veille du départ, le ciel s'est toutefois assombri. Les ministres fédéraux n'ont pu se mettre d'accord sur la désignation des dirigeants de 5 sociétés publiques: Loterie Nationale, Belgocontrol, Société Fédérale de Participation et d'Investissement (SFPI) et les deux futures entités de la SNCB. La partie semble compliquée: les six partis de la majorité doivent s'accorder dans une matière particulièrement sensible en Belgique, les nominations. Le dossier le plus brûlant est celui des chemins de fer. La SNCB sera désormais composée de deux entités au lieu des trois dirigées actuellement par Jamie Haek (sp.a), Luc Lallemand (PS) et Marc Descheemaeker (Open Vld).

Pas la priorité
Il est peu probable que le dossier se règle en un tournemain au cours d'une réunion de rentrée. Pendant les vacances, le vice-premier ministre sp.a, Johan Vande Lanotte, a expliqué qu'à ses yeux, ce problème n'était pas une priorité du gouvernement et que, s'il ne s'opposait pas à un libéral à la tête de la SNCB, il avait quelques réticences à l'égard de Marc Descheemaeker.

Un chasseur de têtes a établi une liste de 5 noms pour chacune des fonctions. Récemment, l'un d'eux a posé problème: Ellen Joncheere pour la SNCB en raison de diplômes insuffisants. La discussion pour ce poste devrait donc se poursuivre sur la base des 4 autres noms. D'après des échos de presse, Michel Van den Broeck, directeur chez Lease Plan, tient la corde tandis que Luc Lallemand est toujours cité pour rempiler chez Infrabel.

La question des nominations se double d'une autre relative aux rémunérations des futurs "top managers". Le ministre des Entreprises publiques, Jean-Pascal Labille a préparé un projet de réforme qui encadre celles-ci. Ici encore, les choses ne sont pas simples. Selon des informations parues dans la presse, les nouveaux salaires seraient limités à 290.000 euros, moyennant des exceptions qui permettent d'accroître ce montant. Pour certains dirigeants, la baisse serait sensible: le CEO de La Poste, Johnny Thijs, à qui la fonction rapporte 1,1 million d'euros par an, a fait savoir récemment qu'il ne resterait pas à la tête de l'entreprise pour une rémunération réduite de deux tiers.

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