Élections sociales 2018 : Témoignages

Nathalie Geeroms

Nathalie travaille depuis 2009 chez Infrabel en tant que technicien électromécanicien au service signalisation de Zottegem-Geraardsbergen. Elle est la seule femme du service.

Avec ses collègues, elle veille à l’entretien des passages à niveau, des signaux et des appareils ferroviaires tels que les aiguillages, les circuits de voie ... Ils effectuent aussi des services de garde pour le service d’intervention rapide (SIR) qui intervient en cas de dérangement. Ils sont ainsi en contact étroit avec d’autres services au sein d’Infrabel tels que les cabines de signalisation et d’autres services opérationnels. « Les conditions météorologiques, l’inégalité du sol sur lequel nous devons nous déplacer régulièrement, solutionner des dérangements en provoquant le moins possible de retards, l'intervention lors de certains accidents, font que notre job nous apporte chaque jour de nouveaux défis à relever. »

Safety First

Nathalie est candidate au comité pour la prévention et la protection au travail Nord-ouest (PPT). Elle est en effet confrontée quotidiennement à la sécurité dans l’exécution de son travail, tant celle de ses collègues, que celle des voyageurs et de la circulation. « Safety First » est d’ailleurs l’un des slogans d’Infrabel et est pour elle aussi la priorité numéro 1.



« Non seulement ma propre sécurité mais aussi celle de mes collègues font partie de nos tâches quotidiennes. Je transmets volontiers d’éventuelles remarques et/ou propositions d’améliorations de mes collègues et de moi-même aux dirigeants pour rechercher ensemble des solutions. Je présume que chaque collègue aime rentrer sain et sauf chez lui après sa journée de travail et que pour cela il remplit son job avec les meilleures intentions pour mener les voyageurs sains et saufs à leur destination finale. »

Nathalie n’est pas une novice dans le domaine des élections sociales. Elle était candidate sur la liste de la CGSLB chez VW en 2000.

Une vraie volonté de dialogue

« Au SLFP on défend des points de vue, mais nous sommes aussi prêts à écouter la partie adverse. Nous sommes de plus ouverts aux différences d’opinion sans esquiver les discussions. L’objectif est finalement d’aboutir à un accord acceptable pour les deux parties. Nous ne passerons à la grève qu’en tout dernier ressort, parce qu’elle constitue une perte pour beaucoup de monde (perte de salaire pour les collègues, voyageurs pris au piège...). »

« Nous informons nos affiliés sur des faits avec de vraies informations. Donc pas de « fake news » pour exciter la base et se rendre ainsi populaire. Peut-être sommes-nous perçus comme moins agressifs et comme le syndicat des patrons, mais je puis vous assurer que nous ne tolérons aucune ingérence de la part de n’importe quelle direction et que nous ne cesserons de nous y opposer. Notre nom parle de lui-même, nous sommes le syndicat « libre » de la fonction publique, et non libéral ou quoi que ce soit. »

Le SLFP-Cheminots est encore dans une phase de croissance. Il est important que nous puissions faire connaître notre vision des choses non seulement dans les organes paritaires nationaux mais aussi dans les organes locaux. Pour la première fois dans l’histoire, le personnel peut élire ses délégués lui-même et démocratiquement. C’est donc l’occasion pour nous de faire entendre notre voix et de faire connaître notre vision des choses.  

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